« Le vertige prend très vite le lecteur à mesure que l’analyse documentée du cinéphile se transforme peu à peu en un récit de fiction d’un homme en quête davantage d’un fantôme de l’amour que d’une femme réelle à proprement dit. » Médiapart
Constance a disparu. Est-elle partie en week-end ? S’est-elle réfugiée dans son appartement à l’autre bout de la ville suite à une dispute ? L’a-t-elle quitté pour un autre homme ?
Le narrateur part sur ses traces, à la gare, au café, chez elle. Son périple, dans la ville enneigée, le conduit à croiser un compagnon de travail de Constance, à apercevoir son manteau, porté par une autre, puis à le replonger dans son passé.
Constance aime le cinéma et le narrateur joue avec les fantômes de celluloïd de sa propre obsession cinématographique : Vertigo. Alors qu’une ville sans nom prend les allures labyrinthiques de San Francisco.
Sur ses traces dessine un fulgurant hommage au chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock, à travers une vertigineuse mise en abyme qui nous parle de phantasmes, de passions et de cinéma.