Ferme les yeux et vois ! – Hitchcock par Hitchcock vol. 1

46 textes incontournables d’Alfred Hitchcock.

22,00

« Hitchcock se livre à nous avec beaucoup d’humour (noir) et de flegme. » culturopoing.com

« Le Maître du suspense prend la parole et revient sur ses méthodes de travail et les coulisses de ses plus grands films. » Télérama

Cet ensemble de 46 textes débute par une nouvelle, Gaz hilarant, écrite en 1919 et se conclut par une interview de 1977, sobrement intitulée Survivre.

Comme on peut s’y attendre, Alfred Hitchcock nous dévoile, sans artifices, les procédés et mécanismes d’un métier. Et nous explique sans relâche comment il est parvenu à la maîtrise de son art.
Mais il ne faudrait pas s’y tromper et ne voir ici que les simples mémoires d’un cinéaste. Hitchcock se montre, à chaque instant, un artiste complet, qui pense le cinéma en termes de peinture, de littérature. Ou encore un stratège génial, rompu au jeu d’échecs et assez rusé pour s’amuser à démontrer l’apport du cinéma à Shakespeare, ou à prophétiser le système de production contemporain.

Ce Ferme les yeux et vois ! est donc le guide infaillible pour qui s’intéresse de près ou de loin au cinéma, comme à l’art et à la pensée. 

Dimensions 13,7 × 21 mm
Auteur

Traduction

Pierre Guglielmina

Date de publication

17/01/2017

EAN

9791096535507

Pagination

364

Alfred Hitchcock, est le maître inégalé du suspense. A la fois technicien, scénariste et producteur, cette figure imposante de la réalisation, a su prendre le tournant du parlant avec adresse. Dès ses débuts, il se veut avant tout auteur de divertissements susceptibles de procurer aux spectateurs les nécessaires « frissons » qu’une civilisation aseptisée n’est plus à même de leur offrir. Hitchcock est avant tout un brillant technicien. Il débute à la section titrage d’une filiale de la future Paramount à Londres, avant de devenir presque simultanément décorateur, scénariste, directeur artistique et assistant-réalisateur. Cette maitrise de la technique, qu’il veut imperceptible, le force à toujours voir le film « picturalement » dans sa tête, et ce avant même le début du tournage. Il réalise son premier long-métrage en Europe, The Pleasure Garden, en 1925 avant de tourner huit autres muets dont The LodgerThe Ring ou Easy Virtue ainsi que le premier film britannique parlant, Blackmail, en 1929. Le cinéaste accumule les succès (The Skin GameThe Man Who Knew Too MuchThe Thirty-nine Steps), se fait fort de contourner la censure, et d’œuvrer toujours à la subtile alliance du divertissement à l’art. Il gagne les états-Unis en 1939 sur l’invitation du producteur David O. Selznick. Il tire alors parti du système hollywoodien et de ses moyens inégalés, et réalise une succession de films majeurs avec les plus grandes stars : RopeStrangers On a TrainDial M for MurderRear WindowVertigoNorth by NorthwestPsycho ou encore The Birds. Ces chefs-d’œuvre sont marqués par un soin tout particulier accordé au « tempo » et à une maîtrise absolue du suspense. Alfred Hitchcock fut aussi un penseur, ne cessant jamais de réfléchir à l’économie du cinéma en tant qu’industrie, à l’instauration d’une distance salutaire entre le septième art et le théâtre, ou encore au statut polyvalent d’écrivain-producteur-réalisateur. Sa fascination pour « le crime et l’administration de la justice » a fait l’objet d’une conversation éclairée avec Andy Warhol, le « pape du pop-art ».

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