« Philippe Mezescaze est un excellent écrivain et son Je ne sais rien d’elle un livre magnifique. » Le Masque et la Plume
«Sa mère avait les traits de la jolie Clara Ponsot et sa grand-mère, ceux de la grande Hélène Vincent. Mais le plus troublant, pour l’écrivain, était d’observer, en plongée, le petit Noah Benzaquen, sept ans et demi, débardeur bleu et short mi-long, chargé de le présenter enfant, d’incarner son double, d’exprimer sa souffrance, à quelques rues du cimetière où Irène repose enfin en paix.» L’Obs
À l’occasion de l’adaptation de l’un de ses romans au cinéma, Philippe Mezescaze est invité sur le tournage à La Rochelle. Cette expérience, profondément bouleversante, l’amène à croiser les acteurs qui interprètent sa mère, sa grand-mère, et lui-même. Entre jeux de miroirs et métamorphose de sa propre enfance, les souvenirs ressurgissent au gré des scènes et des rencontres avec son jeune alter ego, Noah, enfant perspicace et sensible. Cet épisode a amené le romancier à écrire une dernière confession sur Irène, sa mère encore enveloppée d’un mystère.
Je ne sais rien d’elle retrace à la fois la construction d’une identité et l’épopée du tournage de Du soleil dans mes yeux (Nicolas Giraud, 2017, adapté de L’Impureté d’Irène, Arléa, 1987). Ce récit autobiographique, inspiré par l’enfance de Philippe Mezescaze, est un témoignage émouvant et troublant.