«Tel Doillon à l’affût de ses comédien(ne)s, Collot laisse le lecteur s’égarer sur des chemins de traverse, pour mieux le cueillir par (sur)prise.» ArtPress
«Nourri de références précises aux travaux des philosophes du langage Bergmann et Rorty, ce petit livre gravite autour de l’une des spécialités du travail de Doillon, dont Collot est un proche : les dizaines de prises d’une même scène, qui font partie de la légende du cinéma.» Positif
Essai théorique, émaillé d’humour, le texte d’Antoni Collot est une réflexion sur l’Œuvre de Jacques Doillon (La Femme qui pleure, Le Petit Criminel, CE2 etc.) et ses fameuses prises. Il se plaît à ausculter l’énergie d’un cinéaste qui, sans avoir jamais transigé avec sa vision du monde, témoigne d’une recherche formelle au long cours, laquelle contribue, de manière presque sibylline, au renouvellement du langage cinématographique.
Les Prises Doillon théorise ce mouvement et, sans chercher à apporter des réponses, cède à la joie d’amener des questions nouvelles.