«Littérairement comme plastiquement, Rondepierre est un manieur, peut-être même un soigneur, de temporalité.»
Art Press
Après la disparition de son père, Camille Morelli découvre dans ses papiers un « manuscrit » à deux voix. Fabrice Morelli y dépeint la liaison qu’il entretient avec Laura, l’une de ses étudiantes, disparue sans laisser de trace. Sa narration est entrecoupée par les interventions plus ou moins délirantes d’un réalisateur, Vincent Niével, auteur d’un film dans lequel Laura joue un rôle…
Par l’entremise de ce roman triangulaire et fiévreux, Éric Rondepierre propose une réflexion sur les liens entre cinéma et théâtre et la part de jeu qui conditionne les relations humaines. Les personnages en sont les premiers témoins, dévorés par des conversations philosophiques aussi bien que par une sexualité frénétique.
Tour à tour poétique, érotique ou rieur, ce roman est une expérience littéraire d’une rare intensité.
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